Tour d’horizon des changements en 2022 dans le social et les ressources humaines

27 janvier 2022

L’année 2022 apportera son lot de changements dans l’univers du social et des RH. Emploi, formation, santé au travail, QVT, salaires…

Aides à l’embauche d’apprentis
Du provisoire qui dure… Mises en place initialement par Muriel Pénicaud en mars 2020 pour encourager les employeurs à ne pas cesser l’embauche d’alternants pendant la pandémie, les aides à l’embauche d’apprentis (5 000 euros pour un mineur, 8 000 euros pour un majeur ou une personne en situation de handicap) se poursuivront jusqu’en juin 2022. 
Réforme de l’assurance chômage
Le dernier volet de la réforme de l’assurance chômage est entré en vigueur le 1er décembre 2021. Désormais, il faudra avoir cotisé six mois au lieu de quatre pour ouvrir les droits à l’indemnisation. Selon les calculs de l’Unédic, 475 000 personnes verront leurs droits au chômage retardés 
 DUERP
Traduction législative de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 10 décembre 2020 en vue de réformer la santé au travail, la loi du 2 août 2021 renforce considérablement le contenu du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). À partir du 31 mars 2022, un nouvel article dans le Code du travail définira au niveau légal le contenu de ce document, ainsi que ses modalités de mises à jour, de conservation et de mise à disposition (art. L. 4121-3-1). Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le CSE devra en particulier être consulté sur l’élaboration et les mises à jour du DUERP.
 
Entretiens professionnels
Les employeurs avaient jusqu’au 30 septembre 2021 pour justifier de leur obligation de réaliser l’entretien professionnel d’état des lieux, qui doit survenir tous les six ans (art. L. 6315-1 du Code du travail). À défaut, l’employeur doit spontanément abonder le compte personnel de formation du salarié. Le versement est effectué dans le cadre des contributions au titre de la formation professionnelle. Cet abondement doit être effectué avant le 1er mars 2022. Le ministère du Travail rappelle aux employeurs concernés que des contrôles sont susceptibles d’être réalisés par les agents des services régionaux de contrôle de la formation professionnelle. En cas d’absence de versement ou de versement insuffisant, l’entreprise est dans un premier temps mise en demeure de procéder à l’abondement. Sans cela, elle s’expose à une pénalité valant le double de l’insuffisance constatée, versée au Trésor public.
 
Groupes de travail sur la réforme de la formation professionnelle
Élisabeth Borne, la ministre du Travail, a lancé mi-novembre cinq groupes de travail dévolus à la révision de la réforme de la formation professionnelle. Composés de représentants des partenaires sociaux, des régions et de l’administration du travail, ils plancheront en 2022 sur l’alternance, les abondements au CPF, la création d’un "lieu de pilotage" des politiques de formation, les transitions professionnelles et la collecte des données de la formation pour en assurer un meilleur suivi.
 
Harcèlement sexuel
La loi relative à la santé au travail citée plus haut procède également à l’harmonisation de la définition du harcèlement sexuel entre le Code pénal et le Code du travail. Désormais, les simples propos ou comportements sexistes peuvent constituer un harcèlement sexuel. Par ailleurs, les dispositions intégrées au Code pénal par la loi Schiappa font leur entrée dans le Code du travail. Ainsi, le harcèlement sexuel peut être caractérisé dans deux autres nouveaux cas : d’une part, lorsqu’un même salarié subit des propos ou comportements à connotation sexiste venant de plusieurs personnes qui se sont concertées et ce, même si chacune des personnes n’a pas agi de façon répétée, et, d’autre part, lorsqu’un même salarié subit de tels propos de plusieurs personnes qui ne se sont pas concertées, mais savent que ces comportements sont répétés.
 
Jeunes (contrat d’engagement)
Dans la continuité du plan "1 jeune, 1 solution", le Gouvernement lance, en 2022, le contrat d’engagement jeune (CJE). Doté de 550 millions d’euros dans la loi de finances 2022, le CJE prend la suite de la garantie jeunes, tout en améliorant certains aspects. Il sera proposé à partir du 1er mars prochain par les missions locales et Pôle emploi aux jeunes demandeurs d’emploi les plus en difficulté pour accéder à un travail stable. Le CJE pourra s’étaler de six mois à un an avec un accompagnement intensif, de 15 à 20 heures par semaine, pendant toute sa durée. 
Labellisation Qualiopi
Au 1er janvier 2022, les organismes de formation ne disposant pas de la labellisation qualité Qualiopi ne pourront plus prétendre aux fonds publics (Pôle emploi, régions) et mutualisés (Opco) de la formation professionnelle, devant se contenter d’évoluer sur le seul marché privé. Le label Qualiopi sera obligatoire pour tous les prestataires (y compris les formateurs indépendants) menant des actions en matière d’apprentissage, de bilans de compétences, de VAE ou de formation au titre du développement des compétences dans les entreprises de moins de 50 salariés. 
 
 Professionnalisation (contrat de)
Tout employeur embauchant un chômeur longue durée au titre d’un tel contrat pourra recevoir une prime à l’embauche de 8 000 euros. 
QVCT (qualité de vie et des conditions de travail)
La loi relative à la santé au travail tire une dernière conséquence de l’ANI du 10 décembre 2020 en intégrant la notion "conditions de travail" dans les dispositions du Code du travail relatives à la négociation périodique obligatoire d’entreprise (art. L. 2242-17, notamment). Tous les quatre ans, les partenaires sociaux des grandes entreprises devront donc aborder non seulement la qualité de vie au travail, mais également les conditions de travail. 
Urssaf
En 2022, les Opco perdront la responsabilité de la collecte de la taxe d’apprentissage et des contributions formation des entreprises au profit de l’Urssaf et des caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA) et seront chargées de reverser les sommes perçues à France Compétences. L’essentiel des contributions des entreprises (contribution à la formation professionnelle, taxe d’apprentissage, contribution au titre du CPF-CDD, contribution pour la formation des intermittents) est mensualisé depuis 1er janvier prochain. Seules la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) et la part du solde de la taxe d’apprentissage à destination des établissements habilités (13 %) continueront à être prélevées annuellement, respectivement en avril et mai de chaque année. Urssaf et MSA seront habilitées – à partir du 1er janvier 2024, cette fois – à collecter les contributions conventionnelles des entreprises. Les branches pourront d’ailleurs décider, par convention signée avec les Urssaf et les caisses de MSA, de laisser leurs Opco continuer à collecter ces contributions particulières.
 
Visite médicale
La loi relative à la santé au travail, toujours elle, apporte enfin plusieurs modifications sur les visites médicales. D’abord, elle crée la visite médicale de mi-carrière. L’échéance de cette visite doit être déterminée par un accord de branche. Sans cet accord, elle intervient pendant l’année civile du 45e anniversaire du salarié. Ce sera notamment l’occasion d’évaluer les risques de désinsertion professionnelle, en prenant en compte l’évolution des capacités du travailleur en fonction de son parcours professionnel, de son âge et de son état. Cette visite aura également pour mission de sensibiliser le travailleur sur les enjeux du vieillissement au travail et sur la prévention des risques professionnels.
Infos + : travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/ce-qui-change-au-1er-janvier-2022-on-vous-guide


14 novembre 2025
Le GEEP vous propose une formation gratuite le mercredi 24 novembre de 17h à 20h au Foyer Rural de St Martin de Londres (34380) pour vous accompagner dans vos responsabilités d'employeur. Une initiative au service des associations locales pour : • Comprendre vos obligations légales et administratives en tant qu'association • Anticiper et éviter les erreurs administratives courantes • Améliorer votre gestion des ressources humaines • Renforcer la stabilité de votre structure grâce à une gestion optimisée Contact et information : Cedrik.brissac@geep.fr Tel 06 89 25 06 45
13 novembre 2025
La liste est longue !  l’Insertion par l’Activité Economique accuse une baisse de 14% (soit près de 208 millions d’euros),  le volet Sport, Jeunesse et Vie associative est amputé de 18% (soit plus de 265 millions),  l’aide au développement est rabotée de 16% (soit environ 700 millions d’euros),  le gouvernement prévoit 7,1 milliards d’économies dans la santé,  les tiers-lieux et les PTCE sont quant à eux tout simplement sacrifiés avec une baisse de plus de 90% du soutien de l’Etat à ces dispositifs. A cela s’ajoutent les économies supplémentaires – au moins 4,6 milliards d’euros – demandées aux collectivités territoriales, premières partenaires des structures de l’ESS. Elles auront des répercussions indirectes mais tout aussi lourdes sur les acteurs de l’ESS dans les territoires. ENTRE INCOHERENCE ET AFFRONT Selon la CRESS : " ces chiffres ne sont pas de simples lignes comptables : ce sont des emplois supprimés, des associations qui ferment, des projets utiles aux territoires qui s’éteignent, des services indispensables qui disparaissent. Or, les structures de l’ESS, notamment les associations, traversent déjà une période difficile comme le montrent l’enquête du Mouvement associatif et les plans sociaux annoncés dans plusieurs grandes associations (Secours catholique, Aides) . Croire que l’on puisse faire des économies en organisant la disparition de celles et ceux qui font vivre la solidarité et les services de proximité dans les territoires est un mauvais calcul : fragiliser des milliers d’acteurs qui, chaque jour, tissent du lien social, soutiennent les plus fragiles et contribuent à la vitalité de nos territoires, c’est au contraire augmenter les besoins et donc les dépenses de demain ". Un rapport de la Cour des Comptes a déjà mis en avant la faiblesse du soutien de l’Etat à l’ESS par rapport à l’économie dite « classique. En effet, l’ESS ne perçoit que 7 % des aides aux entreprises bien qu’elle représente 14% de l’emploi privé et que 80 % de ses activités sont tournées vers l’intérêt général. Dans son communiqué, la CRESS Occitanie annonce : « rester mobilisée et déterminée aux côtés d’ESS France, du réseau des CRESS et de l’ensemble des acteurs de l’ESS pour que l’ESS soit reconnue à sa juste valeur. Nous appelons les parlementaires à corriger le tir et à aligner le budget sur la réalité : l’ESS n’est pas une variable d’ajustement, elle est une composante à part entière de notre économie ; elle n’est pas une charge, mais un investissement social, économique et écologique. L’ESS ne se laissera pas sacrifier ! »
31 octobre 2025
À compter du 19 novembre 2025, tous les établissements sportifs devront afficher une information claire sur les dispositifs de signalement des violences. Cette nouvelle obligation réglementaire est issue du décret n° 2025-435 du 16 mai 2025. Concrètement, chaque lieu où sont pratiquées des activités physiques ou sportives — qu’il s’agisse de clubs, salles de sport, associations ou structures accueillant des mineurs ou des adultes — devra afficher, en un lieu visible de tous, une information à jour sur : • Les dispositifs pour recueillir les témoignages de victimes ou de témoins ; • Les services compétents pour orienter et accompagner les personnes concernées ; • Les situations visées : violences physiques ou morales, bizutage, propos discriminants, emprise psychologique, ou encore non-dénonciation. En cas de violence, victime ou témoin, vous pouvez signaler les faits à : signal-sports@sports.gouv.fr. Cette mesure vise à renforcer la protection des pratiquants, en particulier les plus jeunes, et à favoriser la libération de la parole.
25 septembre 2025
RDV le 16 octobre 2025 au Centre aquatique de Clermont l'Hérault !. L'Agence de Développement Économique du Pays Cœur d'Hérault et ses partenaires organisent la cinquième édition du rendez-vous '30 minutes pour entreprendre' . Un temps fort majeur pour permettre aux créateurs d'entreprise de booster leur projet ! Pré- inscriptions ouvertes ! La J30 c’est une journée multi-conseils, à destination des entreprises et porteurs de projets, rythmée de rendez-vous individuels gratuits pour tous les projets et les entreprises. Création, reprise, développement, à chaque étape de la vie de l’entreprise, les partenaires seront présents sur une journée pour conseiller, informer et orienter les créateurs et les dirigeants. C’est l’opportunité de rencontrer les acteurs économiques incontournables du territoire et de l’éco-système entrepreneurial. Listes non exhaustives : [Chambres consulaires, partenaires financiers, banques, experts comptables, assureurs, avocats, organismes d'accompagnement, notaires, coopératives d'activité, incubateurs et pépinière d'entreprises, services économiques des Communautés de communes, partenaires de l'emploi, France Travail...] Les partenaires vous recevront sur des rendez-vous en format 'Speed Dating' de 30 mn. Tous les rendez-vous sont pris en amont, une plage horaire répartie en 12 créneaux de 9h00 à 17h00. Si vous êtes intéressés, vous pouvez vous préinscrire dès à présent. Vous serez contacté par un conseiller en septembre pour organiser votre parcours de rendez-vous. Pré inscription ICI sur le site du Pays Cœur d’Hérault Téléphone: 0499914636 structure: PAYS COEUR D'HERAULT - NOVEL.ID
15 septembre 2025
Qui décide de la réalisation d'heures supplémentaires ? La décision de faire réaliser des heures supplémentaires aux salariés est prise par l'employeur, en vertu de son pouvoir de direction. A noter qu’Il n'existe aucun droit à heures supplémentaires pour le salarié. L'employeur peut donc à tout moment décider de ne plus en donner à exécuter au salarié, même si celui-ci avait l'habitude d'en effectuer. Le salarié peut-il refuser d’effectuer des heures supplémentaires ? En principe, le salarié ne peut pas refuser de rester travailler plus longtemps. En effet, les heures supplémentaires sont obligatoires lorsque c'est l'employeur qui lui demande de les effectuer. Toutefois, le recours systématique aux heures supplémentaires peut être considéré comme une pratique modifiant de manière unilatérale le contrat de travail du salarié Si le salarié refuse d’effectuer des heures supplémentaires alors que l'employeur lui a demandé, il peut le sanctionner. Le salarié s’expose ainsi à une sanction disciplinaire, pouvant aller jusqu’au licenciement pour faute simple. Respect des durées maximales de travail : quelles sont-elles ? Si l'employeur peut demander à son salarié de travailler plus de 35 heures par semaine, il reste néanmoins tenu de respecter les durées maximales légales de travail :  le salarié ne peut pas travailler plus de 10 heures par jour (sauf dérogations)  le total d’heures de travail (heures normales + heures supplémentaires) ne peut pas dépasser 48 heures par semaine (sauf exceptions) ;  la moyenne des heures effectuées sur 12 semaines ne peut pas dépasser 44 heures par semaine ;  cette durée peut être portée à 46 heures pour une durée de 12 semaines consécutives si cela est prévu par une convention ou un accord d'entreprise ou d'établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche. En cas de circonstances exceptionnelles et sur autorisation de l'autorité administrative, l'employeur peut demander à ses salariés d'augmenter jusqu'à 60 heures par semaine son temps de travail (10). Le Comité social et économique (CSE d'entreprise) doit donner son avis sur les demandes d'autorisation formulées à ce titre. Cet avis est ensuite transmis à l'agent de contrôle de l'inspection du travail. À défaut d'accord, le contingent annuel d'heures supplémentaires est fixé à 220 heures par salarié, et le CSE doit être consulté au moins 1 fois par an sur les modalités d'utilisation du contingent annuel d'heures supplémentaires ainsi que sur son éventuel dépassement ; Les majorations pour heures supplémentaires sont calculées sur la base du salaire horaire effectif payé au salarié. Les primes et indemnités versées en contrepartie directe ou inhérente à la nature du travail fourni, doivent également être prises en compte). Tel est le cas pour :  les primes d'astreintes ;  les primes de travail de nuit ;  les primes du dimanche et des jours fériés ;  les primes d'assiduité (23) ;  les primes de rendement individuel (24) ;  les avantages en nature (25). Sont en revanche exclus du salaire à prendre en compte :  les primes de panier ;  les primes d'ancienneté ;  les frais professionnels .
2 septembre 2025
Pour éviter les rejets des arrêts de travail par la CPAM, pensez à bien vérifier avec votre médecin prescripteur le formulaire de votre arrêt de travail. En effet, depuis le 1er septembre 2025 tous les arrêts de travail doivent figurer sur le nouveau formulaire papier Cerfa sécurisé avec 7 points d’authentification (une étiquette holographique, de l'encre magnétique, etc.). A noter que les arrêts de travail papier autre que la version sécurisée seront refusés par l’Assurance maladie. Vous devrez dans ce cas retourner voir votre médecin et renvoyer dans les plus brefs délais le nouveau formulaire fourni par son professionnel de santé. À qui envoyer les volets du Cerfa papier sécurisé ? - volets 1 et 2 sous 48 heures au service médical de sa caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). - volet 3 est à remettre à l’employeur si vous êtes salarié, ou bien à conserver, s’il vous êtes travailleur indépendant ou à France Travail si vous êtes demandeur d’emploi.
25 août 2025
Dès septembre 2025, la JDC (Journée de défense et de citoyenneté) évoluer ! Objectif : « raviver le lien entre jeunesse et défense, mais aussi constituer une relève de réservistes pour l’armée française. Qu’est-ce que la JDC ? Cette journée obligatoire à partir de 16 ans permet, jusqu’à présent, d’informer la jeunesse française sur les enjeux de défense, de citoyenneté et sur le rôle des institutions. La JDC constitue aussi un sésame incontournable : l’attestation de participation à la JDC reste indispensable pour passer le permis de conduire, s’inscrire à des examens d’État ou accéder à certaines fonctions publiques. Ce qui va changer en septembre 2025 Selon nos informations, la Journée de défense et de citoyenneté va évoluer à compter de septembre 2025 : • Immersion réelle. Les jeunes participeront à des ateliers pratiques (tir sportif au laser, gestion de crise, jeux de stratégie, simulations d’évacuation) supervisés par des militaires. • Ouverture par la montée des couleurs et La Marseillaise. Il y aura aussi des repas sous forme de rations. • Attirer des réservistes. Le ministère des Armées souhaite attirer de nouveaux talents pour atteindre 80 000 réservistes en 2030, contre 47 000 aujourd’hui. Au cours de cette journée, les jeunes pourront également découvrir les métiers de la défense grâce à la réalité virtuelle, à des témoignages de personnels militaires, à des ateliers interactifs de sensibilisation et de prévention.
22 août 2025
Santé, famille, retraite, droit, logement, impôt, recherche d’emploi, accompagnement au numérique : à moins de 20 minutes de chez vous, les conseillers France services vous accueillent et vous accompagnent pour toutes vos démarches administratives du quotidien au sein d'un guichet unique. Cet accompagnement est totalement gratuit. Les maisons France services sont des espaces de proximité, dans lesquels chacun peut trouver une écoute, un appui, des conseils pour réaliser ses démarches administratives, connaître l’accès à ses droits, ou accéder à des ressources numériques en étant seul ou accompagné par un professionnel formé. Dans chaque maison France services, il est possible de solliciter différents organismes : la CAF, France Travail, La Poste, Ameli ou encore le ministère de la Justice. Les usagers ont accès à un bouquet de services du quotidien soutenus par des conseillers formés pour apporter des réponses adaptées à chaque situation individuelle. 12 Maisons France Services aux alentours de Clermont-l'Hérault : France Services Gignac Hôtel de ville - Place Auguste Ducornot 34150 Gignac 10,21 km de Clermont-l'Hérault 04 67 57 01 70 France Services Lodeve 1 Place Capitaine Francis Morand 34700 Lodeve 14,74 km de Clermont-l'Hérault 04 67 88 90 90 France Services Bédarieux 1 place Auguste Cot 34310 Bédarieux 21,83 km de Clermont-l'Hérault 04 67 97 19 11 France Services Saint Martin De Londres 9 place de la mairie 34380 Saint Martin De Londres 30,41 km de Clermont-l'Hérault 04 67 55 87 26 France Services Murviel Les Beziers 27 bis avenue de la république 34490 Murviel Les Beziers 31,26 km de Clermont-l'Hérault 04 67 00 83 60 France Services Montpellier 101 rue Robert Fabre 34080 Montpellier 32,87 km de Clermont-l'Hérault 04 99 23 17 69 France Services Béziers 34500 8 rue Jean Nussy 34500 Béziers 34,92 km de Clermont-l'Hérault 09 70 75 73 86 France Services Agde Avenue des sergents 34300 Agde 39,15 km de Clermont-l'Hérault 04 67 01 24 22 France Services Serignan 146 avenue de la plage, Pôle social 34410 Serignan 40,44 km de Clermont-l'Hérault 04 67 32 62 10 France Services Castries 50 avenue de la Gare, Centre socioculturel municipal - Espace Gare 34160 Castries 45,23 km de Clermont-l'Hérault 04 67 16 24 42 France Services Capestang 6 place Ferrer 34310 Capestang 45,47 km de Clermont-l'Hérault 04 67 26 37 10 France Services La Salvetat Sur Agout Voie Pastorale 34330 La Salvetat Sur Agout 58,40 km de Clermont-l'Hérault 04 67 97 61 43
5 août 2025
Voté au Sénat à l’unanimité en juin 2025, il reste toutefois dans l’attente de l’approbation de l’Assemblée nationale qui devrait se prononcer d’ici l’automne. Ce contrat de valorisation de l’expérience constitue une nouvelle forme de CDI spécialement conçue pour les demandeurs d’emploi seniors. Selon nos informations, ce dispositif expérimental s’appliquera pendant 5 années complètes dès sa mise en vigueur. Qui peut prétendre au CVE ? Les critères d’âge et de statut. Premièrement, le candidat doit avoir au minimum 60 ans au moment de l’embauche. De plus, l’inscription comme demandeur d’emploi auprès de France Travail reste obligatoire. Cette exigence garantit l’orientation du dispositif vers les personnes effectivement en recherche d’emploi. Les conditions Le futur salarié ne doit pas encore bénéficier d’une retraite à taux plein. Cette restriction cible spécifiquement les seniors souhaitant prolonger leur activité professionnelle. A noter également que l’employeur ne peut recruter en CVE une personne ayant travaillé dans l’entreprise ou le groupe durant les 6 mois précédents. Cette clause évite les détournements du dispositif. Pour finaliser ce contrat, le salarié devra également fournir un document officiel de l’Assurance retraite précisant sa date prévisionnelle de retraite à taux plein. En cas de modification ultérieure, il devra transmettre une version actualisée. Autrement dit, dès que le salarié sera éligible à la retraite à taux plein, l’employeur pourra mettre fin d’office sans aucun accord du salarié concerné. Un avantage fiscal pour l’employeur Le projet de loi prévoit une exonération de la contribution de 30 % normalement due sur l’indemnité de mise à la retraite. Cette exonération s’appliquera pendant 3 ans à compter de la publication de la loi. Cette mesure représente un avantage fiscal considérable pour les employeurs. Cette exonération vise à encourager l’embauche des seniors en réduisant significativement les coûts associés à leur départ en retraite. Lancement de l’expérimentation L’expérimentation débutera après la publication au Journal officiel. Les experts prévoient cette mise en vigueur entre fin septembre et octobre 2025. Dès lors, les entreprises pourront proposer ce nouveau type de contrat aux candidats seniors éligibles.
par Francis Bardeau 1 août 2025
L'employeur a l'obligation légale de réaliser un reçu pour solde de tout compte mais le salarié n'est quant à lui tenu d'aucune obligation légale vis-à-vis de ce document. Ainsi, l'employeur ne peut pas refuser de verser au salarié licencié les sommes dues à la rupture du contrat au motif du refus par le salarié de signer un reçu pour solde de tout compte. Un délai de 6 mois pour contester Si toutefois le salarié signe un reçu pour solde de tout compte, il reste en mesure de dénoncer cette signature dans un délai de 6 mois. Faute d'une telle dénonciation, toutes les sommes figurant dans le reçu ne peuvent plus être contestées en justice par le salarié. Ainsi, le salarié peut toujours contester le motif de son licenciement mais ne peut plus, au terme du délai de 6 mois, contester le montant de l'indemnité de licenciement versée. Attention : seules les sommes figurant dans le reçu pour solde de tout compte de manière détaillée sont concernées par l'interdiction de contestation au-delà des 6 mois en cas de signature non dénoncée. Mais, si une des lignes du reçu mentionne « salaire brut = ...... », cela prive le salarié notamment d'une demande de rappel d'heures supplémentaires ou d'application d'une garantie de rémunération conventionnelle. Le salarié peut aussi signer le reçu en y apposant de façon manuscrite la mention « sous réserve de mes droits ». Cela conduit les juges à accepter des contestations sur les sommes y figurant sans tenir compte du délai des 6 mois. 1 an pour les indemnités de rupture, 3 ans pour les salaires Si le salarié ne signe pas le reçu pour solde de tout compte, les délais classiques de prescription s’appliquent. Par exemple, 1 an pour les indemnités de rupture ou 3 ans pour les salaires. Au-delà, le salarié ne peut plus agir en justice contre l’entreprise. Ces délais ne sont pas prolongés ou suspendus du fait de l’absence de signature du reçu. Intervention des représentants du personnel Les représentants du personnel n'ont pas de rôle particulier à jouer dans la remise des documents obligatoires aux salariés. Ils peuvent cependant conseiller un salarié en litige avec son employeur sur l'obtention d'un document, intervenir auprès de l'employeur et saisir éventuellement l'inspection du travail.
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